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Randonnées de 11-15 km
Pour les randonnées les plus récentes (essentiellement depuis début 2023), vous pourrez trouver d'autres comptes rendus plus fréquents, mais beaucoup plus succincts, sur le blog créé par Annie, animatrice de ces randonnées, en cliquant ICI
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Par Vandrezanne44 le 18 Mai 2023 à 23:00
En ce jeudi de l'Ascension, nous n'étions que neuf à partir randonner, ces fous de parisiens ayant fui la capitale à la recherche de la nature, il est vrai très belle en ce début de printemps. Et pourtant, c'est à un bain de nature qu'Annie nous convie aujourd'hui, elle qui a prévu de nous emmener en Seine et Marne au départ de la gare de l'Est.
Trois quarts d'heure après le départ du train, nous voici sur place, à Crouy-sur-Ourcq. Le nom de cette petite commune d'un peu moins de 2000 habitants pourrait provenir de "Croso" en gaulois pour "un creux" ou de "croia" pour terres humides. Personnellement, j'opterais bien pour la deuxième hypothèse vu que nous avons bien pataugé dans la gadoue en traversant le "marais" !
Nous sommes accompagnés d'Alexis, un étudiant en sociologie qui fait un stage au sein de l'association pour préparer son mémoire de Licence : il s'agit d'un stage très pratique puisqu'il participe depuis qu'il est parmi nous aux différents ateliers proposés par notre association. Pris d'habitude par ses cours à Paris-Sorbonne le jeudi, il profite de ce jour férié pour nous accompagner et rencontrer ainsi de nouvelles têtes auprès desquelles il va glaner des informations : son sujet de mémoire nous concerne directement puisque le titre en est "Retraite, vieillissement et identité".
De l'autre côté des rails se trouve le donjon du château du Houssoy.
Le château a été construit à la fin du XIVe siècle sur les bases d'une maison forte du XIe siècle, au bord de la rivière Ourcq, par le seigneur Robert de Sépoix. Assorti d'une ferme, comme d'usage au Moyen-Âge, il est dominé par un donjon carré assez rare à cette époque. À la suite du siège du château par le duc de Lorraine en 1652, le logis brûle entièrement, à l'exception de trois cheminées encore visibles. Le donjon résiste à l'incendie et sert de pigeonnier pendant de nombreuses années avant d'être peu à peu abandonné. Il comprend cinq étages voûtés couronnés d'une galerie circulaire.
De plus près, après avoir traversé les voies : on aperçoit ici l'une des anciennes cheminées monumentales.
La ferme, coiffée de mâchicoulis, est aujourd'hui une propriété privée indépendante ne se visitant que durant les Journées du Patrimoine sur réservation à la Mairie.
Un mâchicoulis est une galerie formant un encorbellement, soit en position mitoyenne ou en couronnement d'une enceinte militaire (tour, courtine, rempart, etc.) et dont le plancher ajouré permettait, si besoin, de lancer divers projectiles au pied du mur, zone souvent vulnérable.
Comme dans presque chaque commune française, la guerre de 14-18 a fait des morts à Crouy : ils sont honorés ici par un obélisque au pied duquel se tient une jeune femme vêtue d'un très joli drapé et tenant un drapeau. On retrouve aussi en-dessous le blason de la ville "D'or à cinq châteaux de gueule 2,2 et 1".
La petite ville est étendue mais nous voici maintenant à sa sortie. Nous verrons beaucoup de carotte sauvage (dont les inflorescences sont des ombelles de fleurs) pendant cette promenade.
Il y a la flore, mais aussi la faune : ces vaches venant de vêler ont trouvé une source de chaleur en l'espèce d'un tas de fumier !
Un peu plus loin, de très beaux genêts en fleur.
Hélas, trois fois hélas, j'ai complètement raté la photo du groupe !
Les jeunes pousses de blé sont superbes à cette époque.
Nous voici arrivés au bord du canal de Clignon qui est navigable et que nous allons longer jusqu'à rejoindre le canal de l'Ourcq.
Comme vous pouvez le constater, le soleil a du mal à pointer son nez et le vent est frisquet. En fait, il faut tout le temps enlever sa polaire ou la remettre !
Nous ne tardons pas à passer devant l'ancienne commanderie des templiers de Moisy qui est une propriété privée dont la construction va du XIIIe siècle au XVIe siècle.
Elle est constituée d’un ensemble de bâtiments organisés autour d’une cour, comprenant : une chapelle, un corps de logis, des communs, granges et un puits.
Il est midi et demi : le temps de casser la croûte. Aujourd'hui, c'est royal puisqu'une table de pique-nique nous tend justement les bras, si vous me passez l'expression.
Quel joli chemin nous allons emprunter !
N'est-ce pas Marie-Hélène ?
Nous voici maintenant revenus à Crouy-sur-Ourcq, petite ville qui possède des maisons simples mais aussi de petits "châteaux".
Le groupe (encore une photo floue...) s'informe sur l'histoire du Château du Haussoy en attendant le départ du train.
On apprend ainsi le mot "feudataire" : titulaire d'un fief, dépendant d'un suzerain.
On n'a jamais fini de s'instruire !
Un grand merci à Annie pour cette belle randonnée qu'elle a magistralement guidée.
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Par Vandrezanne44 le 16 Mars 2023 à 23:00
Aujourd'hui, Annie nous emmène randonner en forêt de Saint-Germain-en-Laye. Il fait super beau, ça tombe bien. Malheureusement, j'ai oublié d'enlever un réglage précédent sur mon appareil photo et celles-ci sont surexposées...
La façade du château que nous apercevons dès notre sortie du RER A est superbe.
Dans le parc, trône au centre de ce parterre une sculpture de Paul Darbefeuille, né à Toulouse en 1855 et élève d'Alexandre Falguière.
Il s'agit d'une allégorie de L'Amour et la Folie, quatorzième fable du livre XII de Jean de La Fontaine. Avec L’Amour et la Folie, l'auteur raconte comment Cupidon devint aveugle et comment Vénus, sa mère, en demanda vengeance : la suprême Cour condamna la Folie à servir de guide à l'Amour.En direction de l'esplanade faisant face à La Défense
La photo était sensée montrer La Défense depuis les grilles de l'esplanade mais c'est raté.
Nous sommes dix-sept à participer à cette sortie du jeudi.
Allez, c'est parti !
Sur le sol, parmi les feuilles sèches, des ficaires (ou fausses renoncules) nous dit Jean-Pierre, notre spécialiste en botanique.
La ficaire est l'une des premières fleurs que l'on voit apparaître au printemps, mais en attendant on peut retrouver ses feuilles à certains endroits : elles sont comestibles et riches en vitamine C, et même si elles n'ont pas un grand intérêt gustatif, on les surnomme parfois "épinards de bûcheron".
Attention de ne les consommer que "jeunes" car à l'état adulte elles sont toxiques ! Ayant chacun chacune déjà prévu notre pique-nique, nous nous sommes contentés de les regarder !
"Arrêt technique" devant le petit étang
Mais que regardent mes compagnons de route... ?
Dommage que le concours photos de Générations Mouvement soit clos depuis un mois : son sujet était "Reflets" et j'y aurais bien présenté ma photo...
Finie la forêt : nous voici maintenant à découvert : décidément, on peut se nourrir à chaque coin de campagne dans cette randonnée !
Ah... Jacqueline et les petites fleurs !
Des soucis, nous dit Jean-Pierre : à ne pas confondre avec les ficaires.
Cette Défense a de la gueule tout de même, vous ne trouvez pas ?
Le printemps est arrivé !
De l'aubépine, si je ne me trompe.
Oh la la..., la pente est raide dirait-on !
Marie-Christine a aussi cueilli de jolies fleurs.
Qui s'y frotte s'y pique !
Nous voici arrivés à Maisons-Laffitte, but de notre randonnée. La ville est surnommée "cité du cheval", en raison de son importante activité équestre. Le chemin conduisant au RER est très plaisant car le mur qui borde les voies a été décoré par l'artiste de Street Art Christian Guémy, alias C215.
Celui-ci a aussi réalisé toute une série de portraits dont celui de Jacques Lafitte, ci-dessous, qui a donné son nom à la ville. A ne pas confondre avec le célèbre coureur automobile de notre jeunesse !
Député libéral, il participa à la révolution de Juillet en 1830 et devint par la suite Président du Conseil de Louis-Philippe Ier. Il est gouverneur de la Banque de France lorsqu'il achète le domaine de Maisons en 1818 à la duchesse de Montebello.
Admirez les belles couleurs de cette fresque...
A côté de Jacques Laffitte justement, Louise Lannes, l'épouse du célèbre Maréchal, duchesse de Montebello : elle fut la première Dame d'honneur de Marie-Louise, l'épouse de Napoléon. Le graff est aussi joli que son modèle : Louise Lannes avait la réputation d'être l'une des plus belle femme de Paris.
Ci-dessous, René de Longueil (1596-1677), marquis de Maisons et magistrat : il fit construire par François Mansart le château de Maisons. Viennent ensuite Joseph Oller (1839-1922), homme de spectacle catalan à l'origine du bal du Moulin Rouge et enfin Véra Leigh (1903-1944), agent secret britannique ayant aidé la Résistance française pendant la seconde guerre mondiale.
Retour aux courses avec ici, l'entraineur André Adèle : l'homme a formé ou inspiré toute une génération d'entraîneurs, parmi les plus doués.
Le cheval Ptolémée a pris ses quartiers à Maisons-Laffitte. Cette statue, réalisée en bronze et en inox, a été conçue et réalisée par le Docteur Jean-Charles Hachet et François Lavrat.
Cette randonnée m'a beaucoup plu car elle était variée.
Un grand merci à Annie pour l'avoir mise au programme de son atelier cette année et pour l'avoir si habilement guidée.
Un conseil si vous voulez vous débarrasser de votre pire ennemi : emmenez-le randonner en forêt de Saint-Germain, celle-ci n'est pratiquement pas balisée.
Chapeau Annie !
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Par Vandrezanne44 le 16 Mai 2022 à 15:15
Ce jeudi, nous sommes parti(e)s de la gare de Saint-Martin d'Etampes pour une boucle de 12 km.
Après un petit parcours dans un quartier pavillonnaire, nous atteignons l'église Saint-Martin.
Cette église a été construite à partir de 1140 ; les travaux se sont poursuivis jusqu’au début du 13ème siècle.
Nous nous approchons et... rien ne vous étonne?
Non, nous ne sommes pas à Pise, mais bien à Etampes !
Le clocher, à l’origine isolé du reste de l’église, à la manière des campaniles italiens, date du 16ème siècle. Pendant sa construction, le clocher s’inclina, obligeant le maître d’œuvre à d’incessantes corrections d’angle qui donnent à la tour son caractère penché, en arc de cercle. Ce clocher, achevé en 1537, fut réuni au reste de l’église en 1873.
Nous longeons maintenant la Chalouette et la promenade nos conduitjusqu'au moulin Badran qui a successivement été utilisé pour du papier et fouler les draps avant d'être destiné à la production de farine.Il n'est plus en service mais subsiste la roue.
Il reste encore sur Etampes une trentaine de vestiges de moulins ,témoins de l'activité de meunerie, de mégisserie et de tannerie.
Tiens, un lavoir où la lavandière est encore en activité.
Nous poursuivons notre route entre Louette et Chalouette (qui se rejoignent dans le centre d'Etampes) avant d'atteindre le château de Valnay.
Le dernier propriétaire du château, Barthélemy Durand, maire d’Étampes de 1944 à son décès en 1956,en fit don à la ville.
C'est maintenant une salle de réception que la mairie loue aux associations de la commune et aux particuliers.
A l'arrière du château se trouve un grand parc (que nous n'avons bien sûr pas vu).
Nous grimpons ensuite à travers bois puis à travers champs. Là, la moitié du groupe s'arrête devant un parterre d'orchidées , tandis que l'autre moitié n'a rien vu et poursuit son chemin en bavardant.
En plus, c'est l'endroit où il aurait fallu tourner ! Il faut donc les faire revenir de toute urgence, ce qui n'est pas chose facile.
Nous redescendons à travers bois . Il y a encore des orchidées et des cytises.
C'est maintenant l'heure du picnic. Un endroit sympa dans les bois que les moustiques semblent aussi apprécier !
Nous atteignons ensuite le fond de la vallée et traversons la Chalouette puis la Louette.
Nous suivons maintenant la piste cyclable en direction d'Etampes. Monotone mais reposant.
Des panneaux au bord de la route nous renseignent sur la géologie des lieux:
Il y a environ 30 millions d'années, le bassin parisien était par la dernière fois envahi par la mer.
Ce site sert de référence pour l'étage géologique appelé stampien (du nom d'Etampes). Les fossiles qu'on y a découverts montrent qu'il avait alors une riche faune de mollusques, suggérant que le lieu était un milieu marin côtier très peu profond.
Après cette évocation de temps très ancien, nous remontons sur le plateau, cette fois côté nord , pour voir une autre curiosité du coin: les ruines d'une ancienne chapelle des Templiers.
Des documents anciens attestent de la présence de cette chapelle qui, après la dissolution de l'ordre des Templiers (1307), est tombée peu à peu en ruine, mais aurait été utilisée pour y engranger le blé, et au 18ème siècle pour y enfermer des prisonniers des guerres de Vendée.
Après cela , nous longeons des champs de céréales, puis , après une dernière vue sur la vallée et l'église Saint-Martin, regagnons la gare.
Merci de m'avoir accompagnée sur ce beau parcours et à bientôt pour de nouvelles randonnées.
Annie
2 commentaires -
Par Vandrezanne44 le 14 Avril 2022 à 23:00
Nous étions une quinzaine ce jeudi à partir randonner dans la vallée de Chevreuse, sous la houlette d'Annie. A l'arrêt du car (pris à la sortie du RER), une pancarte incite à la gaité !
L'origine du mot "guinguette" vient parait-il de celui du petit vin blanc aigre et bon marché appelé "Guinguet" que l'on buvait dans ces établissements souvent situés en banlieue parisienne, au-delà des barrières pour échapper à l'octroi sur les vins et qui servait aussi souvent de vin de messe.
Nous voici tout de suite en forêt sur un chemin qui commence par une petite grimpette.
Celle-ci est parfois couverte de jacinthes sauvages pour le plus grand plaisir des photographes.
Jean Racine emprunta en son temps ce chemin - qui depuis porte son nom - pour se rendre à l'abbaye de Port-Royal-des-Champs.
Au Carrefour du Roi de Rome, sept chênes forment un cercle presque parfait...
C'est ici que le Roi de Rome (le fils de Napoléon Ier et de Marie-Louise d'Autriche), résidant alors à Rambouillet, aurait été remis aux émissaires autrichiens venus le chercher pour l'emmener en exil à Vienne à la fin de l'Empire en 1814.
Cliquez sur l'image pour en lire le contenu.
La nature est généreuse à cette époque de l'année.
En vue de Saint-Lambert-des-Bois...
La vie du village s’est organisée, dès l’origine, autour de la première chapelle datant du Xème siècle, puis, peu à peu, autour de l’église et du cimetière (qui conserve aujourd’hui les restes des Religieuses de Port-Royal). L’histoire de Saint-Lambert est en effet étroitement liée à celle de Port-Royal : ce village d’artisans et de paysans travaillait dès le Moyen-Age pour les religieuses de l’Abbaye et conserve la mémoire de ce haut lieu religieux.
Personnalités ayant vécu à Saint-Lambert : Blaise Pascal, Jean Racine, Nicolas Boileau, Jean de la Fontaine, Philippe de Champaigne et bien d'autres...
Devant l'église de Saint-Lambert-des-Bois,
l'accueil de la brebis égarée : ça fait plaisir, Lisette !
L'église est très sombre mais avec l'iPhone d'Annie B. son intérieur s'éclaire !
des vitraux modernes exécutés en 1960 par les ateliers Lorin, maîtres verriers installés à Chartres depuis 1863, que Lisette a photographiés admirablement grâce à son téléphone portable.
Il m'a semblé reconnaître dans celui-ci une Crucifixion car je devine un Christ vu de profil. Le verrez-vous aussi... ?
Pour les autres, je sèche, même si celui-ci pourrait représenter la Visitation... ?
Avec encore un peu d'imagination, on voit ici la Vierge enceinte !
Quant à ce dernier, puisque j'en suis aux suppositions, je l'intitulerais volontiers
"Le jardin des oliviers"
A traînasser dans l'église, évidemment j'ai encore un métro de retard, mais c'est pour la bonne cause !
Nous sommes toujours sur le chemin de Racine : "C'est là qu'on entend le murmure de ces agréables ruisseaux." Jean Racine - 1656
En vue de l'Abbaye de Port-Royal
Cliquez à nouveau sur l'image...
En 1639, plusieurs gentilshommes décidèrent de quitter le monde et de se retirer dans une sorte d'ermitage, d'abord aux portes de l'abbaye de Port-Royal de Paris, puis, après une année d'errance, dans les bâtiments abandonnés de l'abbaye de Port-Royal des Champs. En s'installant dans ce qu'ils désignaient comme un désert, ils entendaient renoncer entièrement aux affaires du monde pour ne plus penser qu'à leur salut.
Ceux qu'on appellera plus tard les "Solitaires" de Port-Royal partagèrent leur temps entre l'entretien des forêts, la culture des jardins et des vergers de l'abbaye des Champs et d'importants travaux de recherche et d'écriture.
Actuellement se tient au musée de Port-Royal des Champs une exposition (que nous n'avons pas vue faute de concordance d'horaire...) : Sylvae Sacrae - La forêt des Solitaires - qui propose au visiteur un voyage à travers les déserts rêvés du XVIIème siècle : sombres forêts, lieu de ressourcement intérieur ou jardin de Paradis.
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Jan Brueghel l'Ancien - Saint Fulgence vers 1595 - Huile sur cuivre, Vienne, Kunsthistorischesmuseum
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Il ne subsiste aujourd'hui de l'ancienne abbaye que les fondations de l'église abbatiale construite au début du XIIIème siècle et l'imposant pigeonnier que l'on aperçoit ici à travers le porche qui clos l'enceinte.
L'oratoire lui, a été construit en 1891 en style néo-gothique à l'emplacement du chevet de l'ancienne église : il accueillait à l'origine le premier musée.
Nous avons pique-niqué sur l'herbe, face à l'abbaye.
Royal, non ? Le jeu de mots est facile, je vous l'accorde.
Ces photos sont celles d'Annie B. que je remercie au passage pour cet "emprunt".
L'endroit était plutôt cool, non ? Certain.e.s avaient même des dossiers !
Annie avec Jacqueline et Michelle
C'est le moment de la distribution des petites douceurs...
Alain et Marie-Christine
Yvonne et Lisette ont trouvé, elles, une souche d'arbre bien accueillante.
Plus en aval...
Avec Marie-Laure, Mary-Ellen, Michelle, Lisette et Nelly
Avec Nelly et Mary-Ellen
Merci Annie pour cette belle balade !
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Par Vandrezanne44 le 10 Mars 2022 à 23:00
Ce jeudi, le soleil était au rendez-vous pour la randonnée hebdomadaire préparée et conduite aujourd'hui par Annie.
Nous sommes dix en gare Saint-Lazare à prendre le RER en direction de Gisors : arrêt Boissy l'Aillerie. Renseignements pris sur le net, le nom de la commune signifie "touffe de buis dans les halliers" (un hallier étant un gros buisson où se réfugie le gibier).
Il faut compter un bon trois-quarts d'heure pour arriver sur place. La ruelle de la gare nous conduit tout de suite en dehors du village.
J'ai photographié ce jardin très bien agencé pour en "prendre de la graine" !
Cette randonnée nous a offert à plusieurs reprises des horizons très dégagés, comme je les aime.
Des petites pervenches nous dit Jean-Pierre, notre spécialiste en botanique.
La pervenche est connue pour ses vertus médicinales depuis le Moyen-Age. Mais c’est Mme de Sévigné qui, en 1684,lui donna ses lettres de noblesse lorsqu’elle écrivit à sa fille, Mme de Grignan, d’en prendre pour traiter une maladie respiratoire.
En réalité, l'usage de la petite pervenche est surtout préconisé pour lutter contre les troubles liés à une mauvaise circulation dans le cerveau.
Lisette et Sylvie s'arrêtent pour admirer la belle véranda que possède cette maison.
Joli portail
Le mystère restera sur ce sur quoi il donne...
Des euphorbes, si je ne me trompe, garnissent celui-ci.
Dans la région, les constructions sont magnifiques, en pierre de pays. On aperçoit ici derrière un grand mur le château et l'église de Montgeroult, petite commune du Vexin.
Les initiales sur la grille sont celles du Baron Albert de Bray, gentilhomme de la cour de Charles X : le château est depuis 1831 toujours dans la même famille.
Quelques photos volées au passage de cette "propriété privée"
Le château domine la vallée de la Viosne. Il a été construit entre 1609 et 1640 dans un style Louis XIII et est constitué de trois pavillons coiffés d'une haute toiture d'ardoise. Il fut agrandi en 1701 par Louis Chevalier, président à la Haute Cour du Parlement, qui lui rajouta une aile et construisit les communs.
Cette randonnée m'a fait découvrir une musicienne que je ne connaissais pas, Hélène de Nervo, alias marquise de Montgeroult.
En effet, à la mort de Louis Chevalier, son fils revendit le château à André Gautier, marquis de Montgeroult qui épousa Hélène de Nervo, célèbre musicienne de l'époque. Cette dernière dut à son talent de sauver sa tête pendant la révolution française...
Cette petite vidéo nous en apprend plus sur cette artiste qui fut la première femme à être nommée en 1795 professeur au Conservatoire de Paris.
Hélène de Nervo de Montgeroult composa de nombreuses sonates, fantaisies et études. Son œuvre est actuellement mise en valeur grâce à de grands musiciens.
Etude N°111 - Tedi Papavrami et François-Frédéric
Impressionnant, non ?
Les communs du château se trouvent tout proches de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption datant de 1070 que nous rejoignons en contournant le mur d'enceinte.
Porche donnant sur le bas-côté sud et sur quelques tombes.
Notre chemin se poursuit en forêt.
Mais très vite nous retrouvons la civilisation.
Le moulin de Courcelles-sur-Viosne et son lavoir le long de la Viosne
Juste en face, une très jolie propriété privée garnie de colombages
Nous avons pique-niqué très confortablement dans cette prairie aménagée, un endroit repéré par Annie lors d'une précédente balade.
Allez, une petite grimpette...
D'après Jean-Pierre, ce cerisier en pleine floraison est de l'espèce Sainte-Lucie.
Le cerisier de Sainte-Lucie est présent presque partout en France sauf en Bretagne, dans le Sud-Ouest et en Corse où il est très rare.
Et ce papillon qui virevolte tout en butinant le pollen des fleurs, le net me dit que c'est peut-être un Monarque. Je n'ai pas réussi à bien le photographier car le soleil aveuglait l'écran de mon appareil photo mais... je ne vais pas m'en plaindre !
Tiens, des vaches sur le bord de la route !
La randonnée se termine à Osny, dans le parc de Grouchy. En le traversant, nous avons vu des ouvriers de la société "ArbreEnCiel" (voir leur site ICI) en train de couper un arbre.
Peut-être vont-ils, à terme, le sculpter comme ce totem situé au bord du lac... ?
Une façon intéressante de continuer à faire vivre un arbre mort...
Cette randonnée m'a beaucoup plu car elle était très variée.
Merci Annie de nous avoir fait découvrir ce très joli coin du Vexin.
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