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Aujourd'hui Anne-Marie nous a donné rendez-vous au métro Rambuteau, près de Beaubourg, pour une après-midi de promenade à travers les passages couverts peu connus des 2ème et 3ème arrondissements de la Capitale.
Nous commençons la balade par le jardin Anne Franck que je ne connaissais pas. A l'entrée, on y trouve un petit marronnier : c'est un rejet de celui qu'Anne Franck aimait à regarder par une lucarne depuis l'immeuble où elle et sa famille se cachaient. Ce marronnier d'Amsterdam, âgé de 160 à 180 ans, a malheureusement été cassé par une tempête en 2010 mais il revit ici depuis 2007...
Le jardin d'Anne Franck se tient à l'emplacement des anciens jardins de l'Hôtel Saint-Aignan, maintenant occupé par le Musée d'art et d'histoire du Judaïsme.
Comme d'habitude, Anne-Marie a beaucoup aficionados femmes et... un aficionado (c'est un fait avéré que les hommes sont plus casaniers que ces dames !)
Le défenseur du temps : ainsi se nomme l'horloge à automates située dans le Quartier de l'Horloge près du Centre Pompidou. Elle mériterait un petit coup de plumeau (au minimum) car pour l'instant elle est couverte de fientes de pigeons et elle ne fonctionne plus depuis 2003.
Si vous voulez la voir fonctionner, cliquez ICI sur le site de Jacques Monestier, son créateur.
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Nous voici maintenant dans le vif du sujet avec le Passage Molière qui relie la rue Saint-Martin à la rue Quincampoix. Il a été ouvert vers 1791 et a pris ce nom du fait de sa proximité avec l'ancien théâtre Molière voisin. Précédemment il s'appelait "Passage des nourrices" en raison de l'existence d'un bureau de placement pour la profession.
Etant en travaux actuellement..., c'est une photo empruntée au net qui vous en donne une idée.
Dans le passage, la Maison de la Poésie a remplacé l'ancienne "entrée des artistes" du théâtre Molière. On y trouve aussi quelques restaurants et des petits commerces sympathiques comme cet artisane en chaussures qui travaille "en vitrine" !
Deux statues ornent l'angle des rues Saint-Denis et Etienne Marcel.
Je suppose que celle-ci représente Saint-Denis bien qu'il ne porte pas sa tête...
Celui-ci, portant les clefs de la ville, est assurément Etienne Marcel, le premier Prévost des marchands de Paris.
Anne-Marie a apporté de la documentation sur les enceintes de Paris : celle de Philippe Auguste, créée en 1200, est en bleu sur la photo tandis que l'enceinte de Charles V (construite plus d'un siècle plus tard) ne concerne que la rive droite de la Seine (à gauche sur la photo). Le plan est ici orienté Est-Ouest au lieu de la représentation classique Nord-Sud.
Cette carte date de 1572 : elle a été établie par Sébastian Münster.
A l'intersection de la rue Saint-Denis et de la rue de Turbigo, il y a une brèche entre deux immeubles : c'est l'impasse des peintres, tracée à l'extérieur de l'enceinte de Philippe Auguste créée en 1200. On est ici à la porte Saint-Denis, première du nom.
Une plaque sur l'immeuble en face le confirme.
Chemin faisant nous arrivons dans la rue du Bourg-l'Abbé où se trouvaient autrefois les Bains Guerbois, des thermes créés en 1885 pour une clientèle raffinée et fortunée (un mélange d'intellectuels et d'artistes).
Une plaque en bas de l'immeuble rappelle le passé de cet établissement devenu depuis cette année un Hôtel de luxe, doublé d'une boîte à la mode et d'un restaurant.
Anne-Marie s'arrête maintenant rue Saint-Martin devant l'une des "pelles Starck" comme on les appelle communément : ces panneaux indicateurs qui racontent l'histoire de Paris sont en fait en forme de rame pour rappeler la devise de la ville "Fluctuat nec mergitur".
Rassurez-vous, je viens de l'apprendre grâce à Wikipédia... Les balades d'Anne-Marie ont ça de bon qu'elles m'obligent à fouiller sur le net (impossible de tenir crayon et papier quand on a déjà en main un appareil photos...).
Celle-ci raconte l'invention des fiacres : tout est parti de Nicolas Sauvage, maître des coches d'Amiens qui en 1612 loua ici, rue Saint-Martin (ou rue Saint-Antoine : il y a un doute...) une grande maison à l'enseigne de Saint-Fiacre. Ce dernier avait en effet prédit à Anne d'Autriche qui désespérait d'avoir un héritier mâle, qu'elle aurait un fils (comment le fit-il à plusieurs siècles d'écart, l'histoire ne le dit pas...). La vénération du Saint était si grande que tous les cochers collèrent sur leur voiture l'effigie du bienheureux, comme garantie contre les accidents.
Depuis ce temps, les carrosses de louage s'appellent des fiacres.
A l'heure actuelle, pour se protéger des accidents c'est plutôt à Saint-Christophe qu'on se voue... et Saint-Fiacre, lui, est plus connu comme le Patron des jardiniers : c'est en tout cas ainsi que le présente l'iconographie.
A la veille de la Révolution, il y a en environ 800, répartis en 33 stations, plus 650 carrosses de remise. Les cochers ont une réputation détestable et la Préfecture de Police tente d'exercer sur eux un contrôle très strict: chaque voiture doit posséder son numéro, acheté fort cher à la Ville, son livret de maître et son permis de station et de circulation. A son apogée vers 1900, le fiacre connaît ensuite un déclin rapide, concurrencé par le véhicule à traction automobile, vite appelé "taxauto" puis "taxi", par abréviation de taximètre.
Nous voici au 223, rue Saint-Martin : ici, on peut entrer dans le Passage de l'Ancre.
C'est un havre de paix dont on ne peut absolument pas se douter de l'existence en passant devant la porte cochère. C'est là que Nicolas Sauvage remisa en 1637 dans l'Auberge du Grand Saint-Pierre les vingt premiers fiacres.
Annette était de la balade !
La campagne à Paris... Beaucoup de bureaux se cachent derrière ces façades arborées.
Une exception : l'enseigne de PEP'S qui est un magasin de réparation de parapluies, ombrelles et cannes. Son activité est unique en France : installé depuis les années 60 dans le "quartier du parapluie" du Sentier de Paris, le magasin a été au service des professionnels, puis maintenant de tous les particuliers amoureux de leurs parapluies.
Une belle enseigne en tout cas
Le Passage de l'Ancre ressort sur la rue de Turbigo.
A deux pas d'ici, dans le IIème arrondissement cette fois-ci, nous arrivons devant l'entrée du Passage Bourg-l'Abbé côté rue Palestro.
Les deux cariatides qui encadrent l’entrée, sculptées par Aimé Millet sont des allégories du Commerce (à gauche) et de l'Industrie (à droite).
Au centre, un médaillon représente une ruche, symbole de l'activité économique.
Le passage communique de l'autre côté avec la rue Saint-Denis.
Côté rue de Palestro, un joli baromètre
Traversant la rue Saint-Denis, nous nous dirigeons vers le Passage du Grand Cerf.
Il fait communiquer la rue Saint-Denis avec la rue Marie Stuart.
Ce n'est pas à cause de ce cerf qu'un café a pris pour enseigne que le passage est ainsi appelé mais parce qu'il a été construit à l'emplacement de la "Maison du roulage du Grand Cerf" qui était le terminus des Messageries Royales.
Il est réputé pour la hauteur de sa verrière (11,80 mètres), la plus haute de tous les passages couverts parisiens.
Les commerces du passage du Grand Cerf sont principalement ceux de designers et de créateurs (bijoux, artisanat, mobilier…). Autant dire que le flâneur peut se régaler !
Au débouché de la rue Marie Stuart, une pelle sur l'Histoire de Paris concernant ladite rue.
La rue Marie-Stuart était située en deçà de l'enceinte de Philippe Auguste : elle s'appelait à cette époque la "rue Tire-Vit" (vit étant synonyme de pénis en latin). C'est là, au bord de la ville, que Saint-Louis, par un édit de 1256, avait fait refouler les femmes de petite vertu.
On en tirera le nom de "bordel".
Un petit dessin sans équivoque au centre de la pelle rappelle ce passé.
Dans la seconde moitié du XIVème siècle, l'enceinte de Charles V intègre le quartier à la Ville ; la rue change peu de temps après de nom pour prendre celui moins vulgaire de "rue Tire-Boudin".
Peu après, la jeune épouse de François II, Marie Stuart, passant par là, en demanda le nom : comme il n’était pas honnête à prononcer, on en changea la dernière syllabe et ce changement a subsisté jusqu'en 1809 où le nom actuel fût donné à la rue par décision ministérielle.
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Nous voici maintenant dans l'impasse Saint-Denis.
Les enseignes de la rue sont sans équivoque : c'est bien ici que se trouve l'un des quartiers les plus "chauds" de la Capitale !
La rue Saint-Denis croise la rue Réaumur : on y trouve quelques belles façades post haussmanniennes, telle que celle de cet ancien magasin de nouveautés "Au Réaumur" inauguré en 1897. Le magasin a fermé dans les années 60. L'horloge en mosaïque était à l'origine éclairée...
Cet immeuble du 63 de la même rue fût construit vers 1900. Il est remarquable par son "porche" gothique pourvu d'une immense horloge.
Nous dirigeant toujours vers le nord, nous passons près d'une "pelle" qui rappelle l'histoire de la rue du Ponceau : un petit pont sur la rue Saint-Denis permettait de traverser le grand égout à ciel ouvert. En 1605, ce cloaque qui empuantissait les environs fut couvert aux frais du Prévost des marchands, François Miron, entre les rues Saint-Martin et Saint-Denis. Ceci permit de créer la rue de l'Egout-du-Ponceau, devenue rue du Ponceau.
A l'intersection entre la rue du Ponceau et la rue Saint-Denis se tenait autrefois une fontaine qui a été déplacée au 142 rue Saint-Denis. Mais oh... surprise : ici la fontaine a également disparu !
Le Passage du Caire fut édifié en 1798 après la campagne d'Egypte de Napoléon Ier. Les galeries sont au nombre de trois : la galerie Saint-Denis, la galerie Sainte-Foy et la galerie du Caire. Avec ses 370 mètres de longueur, le passage du Caire est le plus long de Paris. En revanche, avec ses galeries de 2,70 mètres de largeur moyenne, il est aussi un des plus étroits.
Mon amie Marie-France fait elle aussi partie des accros des visites guidées d'Anne-Marie.
La principale industrie de ce passage au XIXème siècle était l'imprimerie, la lithographie et la fabrication des chapeaux de paille. Actuellement, c'est principalement la fabrication de mannequins pour vitrines de magasins de mode.
C'est un passage sans aucun décor qui n'a rien à voir avec celui du Grand Cerf où il fait bon flâner...
Entrés par la rue Saint-Denis, nous en ressortons par la Place du Caire qui mérite vraiment d'être connue. Pour moi, c'est une découverte : eh oui, Paris me réserve encore bien des surprises...
La Place triangulaire se situe à l'emplacement de l'ancienne Cour des miracles ainsi appelée parce que le soir les mendiants (handicapés le jour) retrouvaient la santé comme par miracle... Elle fut, pendant le XIXème siècle, le domaine des cardeuses de matelas.
Après le percement du passage dès 1798 sur l'emplacement du Couvent des Filles-Dieu, l'immeuble de cinq étages qui en constitue l'entrée sur la place du même nom fut décoré dans un style "retour d'Égypte" en 1828 par l'architecte Berthier. Les sculptures sont de Joseph Garraud. Un café égyptien s'établit au rez-de-chaussée en 1805 tandis que l'actuel café a pour nom "Le Champollion"...
La façade comporte trois effigies de la déesse Hathor, reconnaissable à ses oreilles de vache. Sur les étages supérieurs, on quitte l’Egypte antique pour le Moyen-Age dans un style néogothique pour l’ornementation des fenêtres.
La frise pseudo-égyptienne illustre des scènes de bataille.
Tout en haut, une caricature du peintre Henri Bougenier. C'était un élève qui travaillait dans l’atelier du peintre Antoine-Jean Gros au début du XIXe siècle et dont le nez était la cible de ses camarades. Un jour il en eut assez, et se fâcha. Pour le punir, ses condisciples crayonnèrent son nez sur tous les murs de Paris !
On parle du "nez de Bouginier"
Empruntant la rue d'Aboukir puis la rue d'Alexandrie (l'Egypte a envahi le quartier...), nous revenons sur la rue Saint-Denis où une sculpture rappelle qu'ici, au coin de la rue de Tracy, est né l'historien Jules Michelet dans un immeuble ayant remplacé en 1775 la Maison des Filles-Saint-Chaumond.
Je n'arrive pas à me souvenir comment nous sommes rentrés dans cette cour d'immeuble traversante... mais avouez que cela aurait été dommage de la manquer.
Le Passage Lemoine débouche dans le Boulevard de Sébastopol. C'est une succession de couloirs étroits qui s'élargissent par endroits pour former des courettes.
Notre promenade s'achève à la Porte Saint-Denis...
Le sentier est bien présent ici avec l'agitation des camions de livraison et ses livreurs conduisant des diables.
L'Arc de triomphe a été construit en 1672 par l'architecte François Blondel et le sculpteur Michel Anguier à la gloire de Louis XIV (celui-ci vient de remporter des victoires en Hollande et sur le Rhin). Il est situé à l'emplacement d'une porte médiévale de l'ancienne enceinte de Charles V.
C’était par cette porte que les rois mais aussi des personnages importants se présentaient devant Paris pour faire une entrée somptueuse.
La face Sud qui fait face à la rue Saint-Denis représente le passage du Rhin mettant en déroute les troupes ennemies. Observez à gauche l'originalité de la tête de l'homme mort qui sort du cadre du bas-relief.
Nous sommes arrivés au métro Strasbourg Saint-Denis : fin de la promenade...
Merci Anne-Marie pour cette belle balade.
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Chic, aujourd'hui jeudi c'est jour de randonnée !
Ce matin nous prenons la direction de la gare de l'Est pour aller jusqu'à La Ferté sous Jouarre.
Après avoir longé la Marne,
et marché un peu en forêt,
nous arrivons à Jouarre pour découvrir son Abbaye Notre Dame et sa crypte mérovingienne.
Ici, l'église paroissiale Saint-Pierre - Saint-Paul
La crypte Saint-Paul du VIIème siècle, unique en Europe, est abritée en contrebas de cette chapelle.
On voit bien ici le soubassement de la chapelle où elle se trouve.
A l'entrée du porche d'accès,
une statue de Saint Marc, artisanat des moniales de l'Abbaye Notre Dame.
On entre dans les deux cryptes (Saint-Paul et Saint-Ebrégisile) par un escalier de quelques marches qui descend : (1 sur le plan)
et là..., c'est l'émerveillement !
La crypte Saint-Paul repose sur deux rangées de trois colonnes de marbre antique de remploi (provenant de villas gallo-romaines datées du IVème au VIème siècles) surmontées de magnifiques chapiteaux en marbre des Pyrénées.
Les chapiteaux des colonnes sont tous différents : ils sont de style corinthien.
Ce chapiteau représentant une corbeille à anses est vraiment très original.
mieux éclairé...
Le mur ouest de la crypte est dit "réticulé" car les pierres forment un dessin de filet. On trouve le même genre de décoration dans certaines églises de la basse vallée de la Loire ainsi que sur la porte d'entrée (Torhalle) de l'Abbaye de Lorsch en Allemagne.
Les joints au mortier romain témoignent des préoccupations liées à l'humidité de la crypte.
Notre guide (de l'Office du Tourisme de la ville) nous explique l'histoire de la crypte.
Authaire, haut dignitaire de la cour de Clotaire II avait trois fils : Adon, Dadon et Radon. Vers l'an 610, Saint Colomban, moine irlandais venu de l'Abbaye de Bangor pour évangéliser la Gaule, fut reçu chez Authaire. Pendant son séjour, il convertit toute la famille au Christianisme.
Voici un vitrail du XIXème siècle de l'église d'Ussy sur Marne, voisine de La Ferté sous Jouarre, représentant la scène.
Adon, Dadon et Radon, très fortement marqués par leur rencontre avec Saint Colomban, fondèrent chacun une abbaye : Adon fonda un monastère double de moines et de moniales à Jouarre, Dadon celui de Rebais (il devint ensuite évêque de Saint-Ouen à Rouen) et Radon celui de Reuil-en-Brie.
Le monastère de Jouarre a été fondé par Adon en 630. Celui-ci s'efface ensuite pour en confier la responsabilité à Sainte Théodéchilde, première Abbesse. Sainte Aguilberte, sa cousine, lui succède et c'est enfin Sainte Balde, leur tante, qui dirige le monastère.
Saint-Agilbert, frère de Théodéchilde et évêque de Paris, fait édifier la crypte quelques années après la fondation de l'Abbaye.
La crypte Saint-Paul renferme les tombeaux des fondateurs de l'Abbaye de Jouarre.
Sur le côté latéral du tombeau de Saint-Agilbert, une scène représente le Christ en majesté (au centre), acclamé par des fidèles levant les bras au ciel : c'était la manière de prier au Moyen-Orient à cette époque où il ne faisait pas bon être chrétien.
On devine au centre l'aile de l'Ange situé au-dessus du Christ, balançant un encensoir.
Dans la crypte un tombeau beaucoup plus récent (du XIIIème siècle) : c'est celui de Sainte-Osanne, princesse d'Ecosse. Le chien à ses pieds symbolise sa foi fidèle en Dieu.
Le gisant de Sainte-Osanne est fait en pierre de liais et rappelle la statuaire de Saint-Denis.
Le tombeau de Sainte-Théodéchilde fut élevé au milieu du VIIIème siècle.
Une inscription latine rappelle comme elle fut une noble abbesse qui sut conduire les moniales vers le Seigneur, comme les vierges sages avec leurs lampes garnies d’huile.
La parabole des dix vierges : Évangile selon Matthieu, chapitre 25, versets 1 à 13
Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles ; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. Au milieu de la nuit, on cria : Voici l'époux, allez à sa rencontre ! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages : Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Les sages répondirent : Non ; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva ; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent : Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit : Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure.
Une frise de coquilles représente des coquilles tournées vers le haut et des coquilles tournées vers le bas : les coquilles vers le haut sont les vierges prudentes allant vers la lumière, les autres symbolisent les vierges folles allant vers l’obscurité.
La deuxième crypte est celle de Saint-Ebrégisile, évêque de Meaux et frère de Sainte-Aguilberte.
Elle est plus abîmée que la crypte Saint-Paul car les chapiteaux des colonnes sont en calcaire et plus tardifs. Ils sont aussi beaucoup moins ouvragés.
Au sortir des cryptes, nous allons voir l'extraordinaire "tête" du tombeau de Saint-Agilbert : on y accède par un petit couloir bien abrité des intempéries. Le tombeau se trouve de plus protégé par une paroi en verre qui le maintient à l'abri de l'humidité.
Incroyable mais vrai !
Ceci est un Christ en majesté tétramorphe datant du VIIème siècle : un véritable bijou de l'art mérovingien.
On y retrouve les quatre symboles des évangélistes : l'ange de Saint-Matthieu, l'aigle de Saint-Jean, le taureau de Saint-Luc et le lion de Saint-Marc.
Une rapide visite de l'église paroissiale Saint-Pierre - Saint-Paul qui date du XVIème siècle.
Elle contient une belle mise au tombeau du XVIème siècle en pierre calcaire polychrome attribué à Michel Colombe, sculpteur de Tours. La Vierge est représentée ici en religieuse.
Seul le visage du Christ serait du Maître, le reste étant sculpté par l'un de ses élèves.
et une pieta du XVème siècle (le Christ et sa mère sont entourés de Jean et de Marie-Madeleine)
Une "Pierre des sonneurs" découverte dans l'ancien cimetière. La dalle funéraire représente les marguilliers (sonneurs de cloche) de l'abbatiale sous le clocher. Il s'agit ici d'une des plus anciennes vues de la Tour Romane avec sa toiture à quatre pans et ses pinacles d'angle à crochets couronnant les contreforts (XIVème siècle).
Il est tout juste midi et demie quand nous entrons dans la chapelle de l'église abbatiale pour y entendre les moniales (ce sont des Bénédictines) chanter l'office de Sexte.
L'église est contiguë à la Tour romane datant du XIème siècle.
J'ai adoré cette petite randonnée
et apprécie vraiment que Jacqueline y adjoigne presque à chaque fois une visite culturelle.
Ne dit-on pas : Mens sana in corpore sano... ?
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Cette randonnée avec Jacqueline nous a conduit ce 5 novembre en Seine et Marne jusqu'au Parc Culturel de Rentilly par le RER depuis Châtelet jusqu'à Bussy Saint Georges.
Venant tout juste de sortir de la gare et tandis que le groupe chemine tranquillement sur les trottoirs de la ville, Nicole fait une mauvaise chute, se prenant les pieds dans une dalle fort mal encastrée... Nous avons dû la laisser aux bons soins des pompiers et de son amie.
Mauvais début...
C'est donc avec deux recrues de moins que nous effectuons néanmoins la balade.
L'étang de la Broce
C’est un lieu de pêche où l’on peut trouver des goujons, des gardons, des brèmes et des carpes.
Pour notre part, nous ne voyons que les cygnes.
L'étang de la Loy donne gîte et couvert à une étonnante faune d’oiseaux des milieux humides. Hélas pas le temps de poser pour guetter et voir hérons cendrés, grèbes huppés et autres foulques prendre leur envol...
Un peu de fantaisie ne fait de mal à personne, non ?
Devant les grilles du Château de Rentilly
Jacqueline nous explique le parcours que nous allons faire dans le parc.
Partant du Pavillon des gardes, nous rejoindrons le château en empruntant les allées du parc à l'anglaise puis irons pique-niquer à l'abri près des Communs.
S'agit-il ici de l'arbre aux quarante écus... ?
Un séquoia géant
au tronc imposant
et dont les branches tombent jusque par terre...
Au milieu du parc, un château appartenant à la famille Menier, vous savez : les chocolats...
Le château a récemment été réhabilité par le frac (Fonds Régional d’Art Contemporain d’Île-de-France) et c'est donc sous cet aspect que nous le découvrons.
Près du Château, l'Orangerie et les Communs
Bien accueillant ce kiosque pour pique-niquer !
Après nous être restaurées (pas de messieurs aujourd'hui dans le groupe...), une visite de la salle des trophées et des bains turcs par une petite guide très expérimentée.
C'est en 1890 que la famille Menier, alors propriétaire du domaine, fait aménager les bains turcs. Dans la salle des trophées qui les jouxtent et qui ont bénéficié du savoir-faire des ateliers Eiffel pour la charpente métallique, la chaudière révélée lors de la réhabilitation de cette salle, rend compte du système de chauffage de ces bains turcs.
On voit ici le four et le ballon d'eau chaude alimentant les bains turcs. Il y avait ensuite un système de canalisations qui conduisait la vapeur d'eau jusqu'à la salle voisine.
Le bassin a été recouvert d'une dalle de verre depuis qu'il n'est plus utilisé.
Si je me souviens bien, à l'étage c'étaient les vestiaires.
Quelle belle saison que l'automne !
Un érable du Japon si je ne me trompe.
Le groupe s'attarde devant un Platane commun (pas si commun que ça, je trouve...).
On se sent parfois tout petit devant la nature..., n'est-ce pas Francine ?
Francine fait rire son monde apparemment ! (j'ai oublié à propos de quoi)
Un petit tour de pièce d'eau...
Sympa les jachères !
Une œuvre d'art, ça ? Pouah !
Un dernier regard sur le Château
Merci Jacqueline pour cette jolie balade.
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Moins de soleil que la dernière fois pour cette randonnée-culture à Saint-Germain-en-Laye. Un froid inhabituel pour la saison a en effet envahi la France depuis quelques jours... mais, en bons randonneurs que nous sommes, nous avons prévu l'habillement adéquate : polaires, anoraks fourrés, bonnets ou capuches, écharpes, gants et pantalons longs sont de mise aujourd'hui.
Autour de la table d'orientation
La vue sur Paris est dégagée depuis la terrasse.
Voici le Pavillon Henri IV : c'est là qu'est né Louis XIV.
Le lieu fût ultérieurement transformé en Hôtel Restaurant de luxe. C'est ici qu'Alexandre Dumas écrivit dans les années 1840 "Les trois mousquetaires" et "Le Comte de Monte Cristo".
Pas désagréable la vue depuis la terrasse du restaurant... par beau temps !
Après avoir longé sur ses presque 2 kilomètres la terrasse du château, nous voici dans la forêt.
Tiens... des amanites tue-mouche !
Aussi belle que toxique ! (elle est hallucinogène...)
Une petite halte au bord de ce point d'eau pour pique-niquer
et nous voilà repartis sous la guidance de Jacqueline et d'Yvonne.
Mais non... nous n'étions pas perdus !
Juste un peu égarés : la preuve, nous voici revenus au château.
Un peu à l'écart du centre ville, le Musée Maurice Denis
Voici la chapelle
et les sculptures d'Antoine Bourdelle dans le jardin.
Celle-ci est guerrière...
et ici le centaure est mourant (d'autant plus que je lui ai coupé la tête !)
Nous commençons notre visite par celle de la Chapelle que Maurice Denis à décorée de 1915 à 1922. Elle fait partie de l'ancien hôpital général Royal fondé par Madame de Montespan.
Dès 1915, l'artiste entreprend la réalisation du chemin de Croix .
Ce n'est qu'à partir de 1919 qu'il commence la série des Béatitudes, grandes figures peintes en camaïeu bleu, qui forment avec le plafond, réalisé ultérieurement, la partie haute du décor mural.
La réalisation des vitraux est due à Marcel Poncet qui a travaillé d'après les cartons de Maurice Denis.
Le peintre s'est représenté dans cette nativité à droite, avec la barbiche. On y voit également sa première épouse, Marthe, la seconde, Lisbeth, et ses enfants...
Puis, nous continuons par la visite du musée à proprement parler.
Ce tableau de Maurice Denis intitulé "L'échelle dans le feuillage" me rappelle Mucha. C'est vrai qu'il préfigure l'Art nouveau.
Régates à Perros-Guirec vues de la jetée ouest (Maurice Denis - 1897)
Le caractère Nabi de l'oeuvre se manifeste dans le cadrage en vue plongeante inspiré des estampes japonaises, le graphisme décoratif des vagues en arabesques, la simplification des formes colorées. Excluant la représentation réaliste, l'artiste suggère plus qu'il ne décrit.
Madame Ranson au chat (Maurice Denis - vers 1892)
France Ranson est la femme du peintre nabi Paul Ranson, qui accueillait régulièrement ses amis dans son atelier parisien, boulevard du Montparnasse. Pour ce portrait de la maîtresse de maison, Maurice Denis fait de nombreux emprunts à l’art japonais : un format vertical étroit, l’absence de modelé qui laisse place à un traitement graphique de la ligne, ou encore les motifs ondoyants qui vont de la robe au papier peint et jusqu’au pelage du chat. La « déformation subjective » permet à l’artiste d’allonger la jupe de la jeune femme et de lui faire un tout petit pied. Avec les arabesques raffinées qui parcourent la composition, ces choix suggèrent l’élégance de la silhouette et donnent à l’œuvre un caractère très décoratif.
Avila derrière les remparts (Maurice Denis - 1905)
Un souvenir de son unique voyage en Espagne
La peinture mystique d'un Nabi
Cet ensemble de sept toiles de Maurice Denis représente la légende de Saint-Hubert. Il a été commandé en 1895 à l'artiste par le Baron Denys Cochin, savant et homme politique, comme décor à son bureau.
Le panneau central représente la vision du Saint : la croix du Christ lui apparaît entre les bois d'un cerf lors d'une chasse.
Le Sacré-Cœur (Maurice Denis - 1930)
Ce tableau m'a beaucoup touchée...
Le mystère catholique (Maurice Denis - 1889)
Il s'agit de la vision du peintre pour l'Annonciation : le prêtre prend ici la place de l'Ange Gabriel...
Les portraits
La famille était quelque chose d’important pour Maurice Denis, rappelle Laurence Rimaux, la chargée d'action culturelle au Musée. Il faut se souvenir qu’il était catholique, attaché à ses valeurs… et père de neuf enfants !"
Triple portrait de Marthe fiancée (1892)
Le tableau fait partie de la série de portraits multiples où il exprime en une oeuvre divers aspects d'une personne "unique".
Portrait des grands-parents Denis (1899)
L'enfant sur la plage (il s'agit du fils de Maurice Denis)
Le dessert dans le jardin (1897)
Autoportrait devant le Prieuré
Après la mort de son épouse Marthe en 1919, Maurice Denis se retrouve seul avec de jeunes enfants et dans un grand désarroi matériel et moral. Lorsque deux ans plus tard il rencontre Élisabeth Graterolle, il est d’abord frappé par sa ressemblance avec la défunte, puis touché par sa bonne humeur, son intelligence et sa voix de cantatrice. Il pense qu’une « telle personne dans une famille désemparée, mettrait de l’ordre, de la sérénité, de la joie » et se dit que Marthe l’aurait approuvé. Le mariage est décidé après que le peintre a présenté la jeune femme à ses enfants et s’est assuré de leur accord.
C’est cette « histoire » qui est racontée dans l’autoportrait de l’artiste peignant dans le jardin devant sa maison. Les petits garçons jouent, les grandes filles bavardent et sur la terrasse, Marthe, aussi réelle et présente que les autres, accueille Élisabeth et lui ouvre les bras.
Le Musée renferme aussi d'autres œuvres des Nabis, tels que Paul Sérusier, Pierre Bonnard, Ker Xavier Roussel, Paul Ranson... mais je me suis concentrée sur l'oeuvre de Maurice Denis cette fois-ci, à part ce portrait de Marthe Denis par Théo Van Rysselgerghe qui date de 1907.
En parcourant le musée, on découvre ça et là des vitraux. Tous ne sont pas de Maurice Denis mais ils sont tous magnifiques.
Jeanne d'Arc (Maurice Denis)
Triptyque de la vie animale - Albert Besnard (1895)
Nénuphars aux feuilles bleues - Jacques Grüber
Merci Jacqueline de nous avoir fait voir (ou revoir) ce joli musée.
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Pour cette après-midi des "Petites promenades dans Paris" Anne-Marie nous a donné rendez-vous au métro Ranelagh dans le 16ème arrondissement.
Non loin de là, l'Avenue des Chalets abrite de très jolies villas.
Il s'agit en réalité d'une impasse privée.
La rue du Ranelagh n'a rien à envier à l'Avenue des Chalets : elle abrite aussi de très jolies constructions comme celle-ci où Alain Peyrefitte, l'homme d'état et l'écrivain, habita les vingt-cinq dernières années de sa vie.
Pas désagréable non plus cette maison au balcon garni de pots de fleurs en porcelaine émaillée...
Quant à l'Ambassade du Suriname, elle crèche ici, au numéro 94.
Nous voici maintenant sur l'ancienne petite ceinture : une voie ferroviaire de 32 kms construite dans la deuxième moitié du XIXème siècle afin de relier les gares parisiennes. La voie, désaffectée en 1993, a été reconquise par la flore et par la faune. Elle a été aménagée en promenade de façon à préserver la biodiversité et est désormais sous la protection des parisiens.
Mais oui : on est à Paris !
Prenant la rue de l'Assomption, nous empruntons la rue Blanche pour rejoindre la rue Mallet-Stevens du nom du grand architecte français de l'entre-deux guerres.
La rue a pour origine un lotissement : l'achat des terrains et les permis de construire s’échelonnent de 1925 à 1926. Cinq immeubles sont construits : l'un d'eux est réservé à la famille de Robert Mallet-Stevens. La structure des édifices est en béton armé et les éléments de confort et d’hygiène (éclairage, chauffage, terrasses…) sont privilégiés. Pour l’aménagement intérieur des hôtels, Mallet-Stevens fait appel à des décorateurs du Mouvement moderne.
L’inauguration de la rue, le 20 juillet 1927, est filmée par les actualités cinématographiques. Cette rue porte dès sa création le nom de l’architecte, à la demande de ses habitants.
Voici l'immeuble qu'il a créé pour loger sa famille.
Nous rejoignons ensuite le Boulevard de Beauséjour : au N°47 une plaque indique qu'Henri Bergson habita l'immeuble jusqu'à sa mort en 1941.
Anne-Marie nous fait une petite piqûre de rappel...
Brillant élève de l'actuel Lycée Condorcet puis brillant professeur au Lycée Henri IV, il fût nommé Professeur au Collège en France en 1900...
D'origine juive, il est tenté de ses convertir au catholicisme mais y renonce quand il pressent la montée de la vague d'antisémitisme qui déferle sur le monde dans les années 30.
Plus loin, c'est au N°21 que nous faisons halte : ici habita Jacques-Henri Simon alias "Sermoy" dans la Résistance. Représentant de l'Organisation Civile et Militaire au Conseil National de la Résistance, il fait partie du réseau "Centurie" mais est arrêté en avril 1944 par la police secrète militaire allemande (la GFP) et on perd alors sa trace... On pense qu'il a été fusillé à la Citadelle d'Arras.
L'immeuble d'à côté est également célèbre : c'est ici qu'a vécu le Président Albert Lebrun (de 1932 à 1940), pendant les 5 dernières années de sa vie.
Albert Lebrun a fait deux mandats en tant que Président de la République : lors de son deuxième mandat, il est partisan du départ pour l'Afrique di Nord et opposé à l'armistice. Il est néanmoins conduit à nommer le Maréchal Pétain Président du Conseil et le regretta par la suite quand il vit le tournant que prit l'histoire.
La chance !
Grâce à une aimable jeune femme (qui rentrait ici et nous a laissé la porte ouverte...), nous accédons maintenant à un domaine très privé : celui de la Villa de Beauséjour.
La Russie était l'un des invités d'honneur de l'Exposition Universelle de Paris en 1867. Un village russe avait été aménagé qui fut remonté dans le quartier de la Muette une fois l'exposition terminée. Ces petites maisons existent toujours...
On le voit mal sur la photo mais ce toit est en tuiles vernissées.
L'autre isba est en travaux actuellement mais son toit promet d'être remarqué par les couleurs vives de ses tuiles vernissées.
Nous voici tout doucement arrivés à la Gare de la Muette qui, avec son horloge, est classée aux Monuments Historiques.
La bâtisse de la Gare de Passy-La-Muette construite en pont sur les voies de la Petite Ceinture a reçu les premiers voyageurs de la ligne d’Auteuil, reliant la gare Saint-Lazare à la gare d’Auteuil-Boulogne en 1854. La ligne, définitivement abandonnée en 1985, reste sans vie pendant 10 ans. La concession renaît en 1995 en accueillant un restaurant de style colonial.
Et voici les Jardins du Ranelagh : Lord Ranelagh, d'origine irlandaise, aurait fait édifier une rotonde à musique avec bal public dans son parc de Chelsea au 18e siècle, à la suite de quoi un aménagement de même nature fut introduit sur la pelouse du château de la Muette en 1774, et resta à la mode sous le Directoire, l'Empire et la Restauration.
En 1860, le Baron Haussmann qui est préfet de Paris charge Jean-Charles Alphand de le redessiner.
Plusieurs statues dans les jardins du Ranelagh
La méditation par Tony Noël (1882)
Plus connu, le Monument à La Fontaine
L'écrivain regarde avec attendrissement les héros de sa fable.
Le corbeau
et le renard alléché par l'odeur du fromage...
Ce pêcheur tenant la tête d'Orphée est d'Eugène Longepied (1883)
Anne-Marie nous rappelle qu'ici se tient le manège de chevaux de bois le plus ancien de Paris : il se tourne à la manivelle ! Aujourd'hui, il n'est pas en fonctionnement : dommage...
Elle nous dit aussi que c'est d'ici que partit le 15 octobre 1783 le premier vol en ballon libre monté de Pilâtre de Rozier et du marquis d'Arlandes qui s'envolèrent dans leur montgolfière de papier chauffée au feu de paille pour se poser 25 minutes plus tard à la Butte aux Cailles, entre deux moulins.
Notre balade se termine par la découverte des bâtiments de l'OCDE situés rue André Pascal (en haut de cette carte).
Encore quelques belles architectures avant d'y arriver
Prenons de la hauteur pour mieux comprendre la géographie des lieux...
L'OCDE (ou Organisation de coopération et de développement économiques) publie régulièrement des études économiques et des statistiques concernant ses états membres.
Le Centre de conférences de l'OCDE a ouvert ses portes en 2008.
Son siège se trouve au Château de la Muette : le bâtiment actuel, construit dans le style du XVIIIème siècle, a été édifié par Henri de Rothschild sur des plans de l'architecte Lucien Hesse, au début des années 1920.
C'est devant le Monument à Victor Hugo évoquant "La légende des siècles" que nous nous séparerons.
Merci beaucoup à Anne-Marie
pour cette sympathique après-midi de découverte de Paris.
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